City Green
Journée organisée par l’AID Soleilmont, la
ville de Fontaine-l’Evêque et « gestion différenciée »
Mr Léonard de l’AID Soleilmont, centre de
formation par le travail, forme les stagiaires aux alternatives aux produits
phyto.
Les étudiants peuvent obtenir une
phyto-licence
Conférence de Mr le Ministre Carlo Di
Antonio :
Très heureux de dire que 72000 personnes se
sont inscrites aux journées Be Wapp
Dont 700 à Fontaine-l’Evêque. C’est une vraie
mobilisation des écoles, citoyens, associations.
Pourquoi faut-il réduire les pesticides ?
1)
Pour protéger la qualité de l’eau
2)
Pour protéger les sols : les
insecticides détruisent la vie des sols : vers de terre, insectes,
bactéries…
3)
Pour la santé. D’abord pour ceux
qui les utilisent. On observe plus de cancers, de troubles endocriniens…chez
les agriculteurs. Mais les particuliers sont aussi en danger d’autant qu’ils ne
se protègent pas quand ils pulvérisent, ne respectent pas les doses
préconisées.
A titre d’exemple, un collier
anti-puces est un réel danger pour les enfants.
Autre danger : les
résidus de pesticides dans les fruits et légumes. Quand on calcule les doses
par produit : OK. Mais quand on sait que notre alimentation peut contenir
un panel élargi de différents produits, alors c’est un problème potentiel. On
est allé trop loin !
Quelles solutions ?
Choisir des plantes + résistantes.
A partir du 01/06/2018, l’usage des pesticides par les communes sera
interdit.
Il y a déjà des interdictions. Par exemple, de pulvériser sur un
trottoir car les pesticides se retrouvent dans les égouts.
C’est aussi une obligation européenne.
Une solution : végétaliser par exemple les cimetières. Les gens
trouvent cela plus beau, en général.
Pour les agriculteurs, il faudra encore du temps pour les convaincre.
Si la Wallonie, seule, prend des mesures pour la production des
betteraves ou pommes de terre, les agriculteurs risquent d’abandonner ces
cultures. Il faut que les mesures soient prises au niveau européen.
Il y a des zones tempon imposées entre un champ agricole et les
habitations, écoles, terrains de sport.
Il faut aussi informer les particuliers.
Remarque : Un autre problème : la perte de la biodiversité.
Les dangers pour la flore et la faune locales.
Question au ministre : qu’en est-il des granulés anti-limaces au
métaldéhyde ? Ne faut-il pas interdire ce genre de produit comme le
réclame la ligue de protection des oiseaux ?
Réponse : Mr Di Antonio reconnaît la dangerosité de ces
produits : les prédateurs des limaces contaminées sont en danger. Des
jardineries ont le label « Jardinerie sans pesticides ». Parfois
certains magasins mettent ces produits sous clé. Mais il ne se prononce pas sur
l’interdiction.