17/03: Conférence du ministre de l'environnement Carlo Di Antonio

Conférence du ministre de l'environnement Carlo Di Antonio à la journée "City Green"
City Green
Journée organisée par l’AID Soleilmont, la ville de Fontaine-l’Evêque et « gestion différenciée »

Mr Léonard de l’AID Soleilmont, centre de formation par le travail, forme les stagiaires aux alternatives aux produits phyto.
Les étudiants peuvent obtenir une phyto-licence

Conférence de Mr le Ministre Carlo Di Antonio :
Très heureux de dire que 72000 personnes se sont inscrites aux journées Be Wapp
Dont 700 à Fontaine-l’Evêque. C’est une vraie mobilisation des écoles, citoyens, associations.
Pourquoi faut-il réduire les pesticides ?
1)    Pour protéger la qualité de l’eau
2)    Pour protéger les sols : les insecticides détruisent la vie des sols : vers de terre, insectes, bactéries…
3)    Pour la santé. D’abord pour ceux qui les utilisent. On observe plus de cancers, de troubles endocriniens…chez les agriculteurs. Mais les particuliers sont aussi en danger d’autant qu’ils ne se protègent pas quand ils pulvérisent, ne respectent pas les doses préconisées.
A titre d’exemple, un collier anti-puces est un réel danger pour les enfants.
Autre danger : les résidus de pesticides dans les fruits et légumes. Quand on calcule les doses par produit : OK. Mais quand on sait que notre alimentation peut contenir un panel élargi de différents produits, alors c’est un problème potentiel. On est allé trop loin !

Quelles solutions ?
Choisir des plantes + résistantes.
A partir du 01/06/2018, l’usage des pesticides par les communes sera interdit.
Il y a déjà des interdictions. Par exemple, de pulvériser sur un trottoir car les pesticides se retrouvent dans les égouts.
C’est aussi une obligation européenne.
Une solution : végétaliser par exemple les cimetières. Les gens trouvent cela plus beau, en général.
Pour les agriculteurs, il faudra encore du temps pour les convaincre.
Si la Wallonie, seule, prend des mesures pour la production des betteraves ou pommes de terre, les agriculteurs risquent d’abandonner ces cultures. Il faut que les mesures soient prises au niveau européen.
Il y a des zones tempon imposées entre un champ agricole et les habitations, écoles, terrains de sport.
Il faut aussi informer les particuliers.

Remarque : Un autre problème : la perte de la biodiversité. Les dangers pour la flore et la faune locales.
Question au ministre : qu’en est-il des granulés anti-limaces au métaldéhyde ? Ne faut-il pas interdire ce genre de produit comme le réclame la ligue de protection des oiseaux ?
Réponse : Mr Di Antonio reconnaît la dangerosité de ces produits : les prédateurs des limaces contaminées sont en danger. Des jardineries ont le label « Jardinerie sans pesticides ». Parfois certains magasins mettent ces produits sous clé. Mais il ne se prononce pas sur l’interdiction.