Conférence : les alternatives aux
pesticides
Par Mr Mottet et Mr Arnould du pôle wallon de
la gestion différenciée.
La législation :
Les pesticides sont aujourd’hui interdits sur
les trottoirs, au pied des arbres, au pied des haies, sur les talus, près des
terrains de sport, à moins de 6 mètres d’un point d’eau, dans un cimetière en
pente
Au 1er juin 2018 il y aura encore
quelques exceptions : les chardons, rumex, espèces invasives, ravageurs et
maladies dans les serres
Au 1er juin 2019 il n’y aura plus d’exception
pour les espaces publics !
Les bonnes pratiques :
Utiliser des produits encore autorisés
Ce qui est interdit : utiliser de la
javel, du vinaigre et du sel
Ce site est la référence :
Il existe des firmes qui éliminent les
produits interdits.
Quand on pulvérise, il faut un équipement
adéquat et respecter les doses.
Le surdosage augmente les risques et n’est pas
efficace !
Quand on rince les pulvérisateurs, ne pas
jeter à l’égout mais jeter sur l’herbe
Ne pas pulvériser quand il y a du vent, si
l’hygrométrie est élevée, s’il pleut, en dessous de 5 degrés ou au-dessus de 25
degrés.
Pourquoi faut-il arrêter les pesticides ?
1) A cause de la législation
européenne
2)
Pour sauvegarder l’eau et la biodiversité. Le
roundup a un effet toxique sur les insectes. Gros problèmes sur la chaine
alimentaire.
La biodiversité est
nécessaire pour notre alimentation. Sans la pollinisation, nous n’aurions plus
que des céréales. Nous avons besoin aussi des plantes pour les matériaux
(coton, bois) et pour nous soigner.
Or, une espèce s’éteint
toutes les 20 minutes
A cause aussi des espèces
invasives, de la pollution, de l’urbanisation.
3)
A cause des impacts sur la santé
La gestion différenciée des espaces
verts : sans pesticide
Adapter le mode d’entretien à chaque espace
vert afin de respecter l’environnement et la santé.
Cette gestion prend 3 fois plus de temps que
la gestion par les produits chimiques.
Il faut prendre des mesures de prévention.
Etre plus tolérant aux pousses spontanées et désherber manuellement.
Chaque commune devrait faire un inventaire de
ses espaces verts. Se poser « les bonnes questions ». Voir ses
priorités.
Les alternatives :
La prévention :
Penser à la gestion dès la conception d’un
projet
Les plantes couvre-sol comme les sedum
Les autres couvre-sol : le paillage, les
minéraux, organiques, les géotextiles
Veiller à ce que les joints soient bien faits
Faut-il s’obstiner à désherber ?
Il est plus facile d’enherber ! Il y a
des graminées spéciales pour les chemins qui ne poussent pas beaucoup.
Des parkings avec des dalles alvéolées
Parfois il est bon de laisser la végétation
spontanée s’installer
Bien d’installer des prés fleuris, des zones
de fauchage tardif
Avec des annuelles, des vivaces, des graminées.
Ecosem est un site de référence.
Tondre moins souvent certaines zones.
Pour le fleurissement : alterner
annuelles – vivaces : plus durable
Pratiquer l’écopaturage
Préférer les haies libres à celles à tailler
Le désherbage :
Manuel : pour les endroits inaccessibles
Moins cher ! 100 % écologique !
Mécanique : les griffes…
1)
machines avec brosses : plus
efficace sur les trottoirs
Plusieurs communes peuvent se
grouper pour acheter une seule machine
Utile pour les mousses
2)
Rabot de piste, herse
Stabnet : système à
disques qui coupe la racine
Sarcleur à roue
Il faut des allées
rectilignes
3)
les désherbeurs thermiques
Pour les petites surfaces
N’atteint pas la racine
- La flamme directe peut être
dangereuse.
- Aux infra-rouges
- L’eau chaude : consomme
beaucoup d’eau
Ces machines peuvent être louées
Un sondage révèle que les gens peuvent trouver
plus beau un cimetière végétalisé.
Mais des résistances existent encore même si
globalement, les gens trouvent qu’il faut protéger leur santé. Il est important
de bien communiquer sur le sujet. Des affiches, flyers existent
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