16 mai 2024: participation à la journée citoyenne de l'Athénée

Ce 16 mai, l'Athénée Louis Delattre de Fontaine-l'Evêque a organisé une journée citoyenne. Le PCDN était présent pour faire connaître nos actions. Abdel a proposé un atelier cuisine "plantes sauvages" (chips d'orties, salade plantain-pâquerettes, tiges de berces au fromage blanc) récoltés lors d'une balade nature.




Foire aux plantes du 18 mai à Fontaine-l'Evêque: autres exposants


 La ville de Fontaine-l'Evêque, le service environnement et le département "cadre de vie", en collaboration avec le comité de quartier "Le Coeur de Fontaine" a organisé une foire aux plantes et aux artisans au Parc Roi Baudouin et dans l'église Saint-Vaast. Voici quelques photos des exposants: pépiniéristes, herboristes, fleuristes, le Centre culturel....
















Foire aux plantes du 18 mai: présence d'associations de protection de l'environnement




Natagora, Natecom et Adalia étaient présents

 

Foire aux plantes du 18 mai: stand PCDN apiculture et arbres fruitiers




Eric Baudoux, membre du PCDN, est apiculteur et membre de l'association "les croqueurs de pommes": animation sur la technique du greffage

 

Foire aux plantes du 18 mai: animation PCDN sur la biodiversité au jardin














Afin d'attirer l'attention du public sur la nécessité d'attirer et de préserver la biodiversité au jardin, une maquette a été créée: le jardin propre avec sa pelouse bien tondue à l'aide d'un robot-tondeuse, et le jardin biodiversité admise. Occasion d'échanger avec le public, en particulier les enfants. Les temps changent. Les enfants aujourd'hui sont en général bien informés. Bravo aux enseignants et à leurs parents!
Voici des fiches qui illustraient la maquette:

OUI!

 

A la mare naturelle pour les oiseaux, insectes, amphibiens, batraciens…Attention aux poissons qui vont manger les larves comme celles des libellules. La larve de libellule mange les larves de moustiques.

 

A l’eau en été pour les oiseaux et insectes.

 

Au tas de bois pour les insectes, reptiles, batraciens, hérissons…

 

Au tas de pierres : refuge pour de nombreux animaux

 

Au tas de compost

 

A l’arbre mort: pour les insectes, les oiseaux cavernicoles…

 

Au potager:  paillage, compost, engrais naturels

 

A la récupération d’eau de pluie

 

Aux plantes indigènes, vivaces, couvre-sol

 

Aux arbres fruitiers de variétés anciennes

 

Aux petits fruits : groseilles, cassis, framboises…

 

Aux abeilles et pollinisateurs. Une ruche ? Voir la formation et conditions

 

Aux nichoirs à oiseaux, à chauve-souris, à insectes

 

Au nourrissage de qualité des oiseaux en hiver

 

A la tonte différenciée

 

A la prairie fleurie

 

 NON!

 

Aux herbicides, insecticides, pesticides, anti-limaces…Les « auxiliaires du jardinier » comme les oiseaux, larves de coccinelle… vont résoudre la plupart des problèmes. Si un oiseau mange des insectes ou des limaces empoisonnés, il peut mourir !

 

Aux engrais chimiques. 

 

Au labourage fréquent du potager. Le sol est vivant. Les vers de terre, les bactéries, le compost, les feuilles mortes…vont assurer la fertilité de votre sol. Un labourage fréquent risque de perturber l’équilibre de votre sol.

 

A la pelouse bien tondue.

 

Au robot tondeuse, assassin d’hérissons qui peuvent aussi se déplacer le jour.

 

Aux plantes exotiques invasives comme la renouée du Japon, la Berce du Caucase et la balsamine de l’Himalaya…

Attention au bambou et à ses rhizomes !

 

Aux haies bien taillées

 

A la taille au printemps et en été qui risque de détruire les nids des oiseaux.

 

A la pollution lumineuse

 

NON à un jardin « propre », désert écologique…

 

 

Et nos animaux domestiques ? 

 

Nous les aimons mais ils peuvent occasionner de nombreux dégâts : destruction des nids d’oiseaux, tuer les oisillons, de petits mammifères comme les écureuils, les musaraignes qui mangent les limaces…A surveiller….

 

 


 

Foire aux plantes du 18 mai: les roll-up du PCDN

 


Les roll-up du PCDN ont été exposés dans le choeur de l'église Saint-Vaast à Fontaine-l'Evêque entièrement restaurée. On ne pouvait rêver plus bel écrin!

Foire aux plantes du 18 mai: expo PCDN: Le criquet et les libellules



 Criquet

 

Photographe: Eric MATHY

Lieu: Terril du Pétria

 

Même corps allongé, mêmes solides pattes et même ailes droites et robustes : pas de doute, les grillons, les criquets et les sauterelles font partie de la même famille. Pourtant, ils présentent quelques différences flagrantes. Les criquets ont des antennes plus courtes et articulées, appartenant ainsi au sous-ordre des Caelifères, contrairement aux sauterelles et aux grillons, qui font partie des Ensifères. De plus, leur régime varie : si les criquets sont des végétariens convaincus, il n'en va pas de même pour les sauterelles et les grillons, qui peuvent aussi dévorer d'autres insectes. 

Antennes épaisses et courtes = Criquet

Antenne fines et longues = Sauterelle

Libellule et demoiselles.

Il existe quantité de libellules et de demoiselles ! Pas facile de les identifier !

 

Photographe : ? rencontré au Festival Nature à Namur

Comment faire la différence entre une libellule et une demoiselle ?

Les demoiselles sont aussi nommées zygoptères ou agrions. Leur identification se fait lorsqu’elles sont posées : leurs ailes sont jointes lorsqu’elles sont posées. Si vous avez l'œil perçant, vous remarquerez également leurs deux yeux séparés. Leur corps est frêle, l’abdomen fin, la tête plus large que longue.

Ici nous avons donc un couple de demoiselles en pleine reproduction !

Les mâles possèdent à l'extrémité postérieure de l'abdomen une paire d'appendices anaux supérieurs, des crochets copulatoires qui permettent de maintenir la femelle par l'arrière de la tête durant l'accouplement. Chez les femelles, l'organe permettant la fécondation et la ponte des œufs, appelé ovipositeur, est situé sous le huitième et le neuvième segments. Lors de l’accouplement, les thorax courbés forment un cœur.

Les libellules, elles, sont aussi nommées anisoptères. Elles sont généralement plus grosses que les demoiselles. L’identification se fait également au repos : leurs quatre ailes sont alors étalées de chaque côté de leur corps. Quant à leurs yeux, ils se touchent, sauf chez les Gomphidae qui ont les yeux séparés.

Ici nous avons sans doute un gomphe.

Les larves de libellules et de demoiselles sont des prédateurs redoutables ! A leur menu, des larves de moustiques mais aussi des têtards et parfois de petits poissons.

 

 

 

 

Foire aux plantes du 18 mai: exposition de photographies: le troglodyte mignon, l'écureuil roux et les lièvres



 Troglodyte Mignon

 Photographe: Nathalie PATRIS

 

“J’ai pris cette photo dans mon jardin à Fontaine. Il était posé à côté de moi, sur une feuille de topinambour, avec un faucheux dans son bec. Il me gronde car je suis trop proche de son nid, dissimulé dans le lierre sur le mur. Moment magique ! »

Cette observation est rare car ce petit oiseau est souvent caché dans les couverts denses où il peut être furtivement observé lorsqu'il se déplace nerveusement. Son chant est très puissant pour sa petite taille car les mâles sont souvent polygames et doivent donc défendre de très grands territoires. Il est très commun dans toute la Wallonie.

Vers le mois d’avril, le mâle troglodyte construit plusieurs nids sphériques de mousse (feuilles mortes, herbes) dans les racines ou les cavités des berges, des rochers, des arbres ou des rochers. Après avoir visité chacun des nids, la femelle troglodyte choisit le plus douillet pour y pondre. Le troglodyte est rare en nichoir.

 

Lièvres :

Photographe : Philippe CHENET

Plus grand que le lapin ; longiligne. Pelage roux-brun lui assurant un excellent camouflage ; longues oreilles plus longues que la tête avec une pointe noire aux extrémités. Poids moyen de 3,5 kg. Pattes postérieures développées lui permettant de réaliser des bonds impressionnants et d'atteindre des vitesses de 70 km/h

 

Écureuil roux :

Photographe : Pierre BOURGUIGNON

Il vit de préférence dans les forêts de conifères mais il se rencontre aussi dans les forêts mixtes ou feuillues ainsi que dans les grosses haies, les parcs et vergers. Parfois très familier jusqu’au cœur des villes. Certains ont déjà été observés en plein centre de Fontaine.

 

 

 

18 mai: Foire aux plantes: exposition PCDN de photos, peintures, posters: André BUZIN


 Trois peintures du grand artiste André BUZIN ont été exposées. Ces oeuvres ont été reproduites sur les timbres belges

Pour en savoir un peu plus:

La chouette chevêche d’Athena (Athene Noctua)

Résumé d’une conférence donnée par Paul Michaux en 2008:

« La chevêche est la plus petite des chouettes, à peine plus grosse qu'un merle!

Que mange-t-elle? des belettes, campagnols, mulots, taupes mais aussi des lombrics, de nombreux insectes. Son milieu de vie: près des fermes car il y a des rongeurs, près des haies bocagères, dans les vergers haute tige, saules têtards, près des prairies en particulier quand il y a des vaches (car elle mange des insectes qui vivent dans les bouses)

Pour nidifier, elle recherche les arbres creux comme les vieux pommiers, les vieux saules mais aussi les granges, même des tas de bois à proximité de prairies, de haies, de bocages pour trouver sa nourriture.

Le problème: aujourd'hui, il y a de moins en moins d'arbres morts, on ne renouvelle pas assez les vieux vergers, on ne remplace pas les arbres morts et tombés, on laisse rarement des bâtiments à l'abandon, on calfeutre tout. C'est ainsi qu'on est amené à placer des nichoirs. Mr Michaux a réalisé un inventaire des nids en 2008 sur Leernes qui en comportent assez bien

La ponte a lieu en avril, mai, l'éclosion en juin, juillet, et l'envol en août, mais les petits restent encore quelques mois dépendants de leurs parents.Pour la pérennité de l'espèce, il faut 2,35 jeunes par nid et à Leernes en 2008, on est un peu au-dessus. Les petits sont vulnérables car quand ils sortent du nid, ils tombent puis remontent à 'aide des griffes et bec, puis retombent…Attention: quand vous voyez un jeune sur le sol, surtout ne pas le ramener chez vous: posez –le plus haut sur l'arbre

Les dangers: Certains vermifuges comme l'ivermectine: ce vermifuge se retrouve dans les bouses de vache et tuent tous les insectes qui y vivent comme le bousier, le minotaure (en voie de disparition)… La chouette qui mange ces insectes est alors contaminée… Le pire, il existe des alternatives: s'il était utilisé en hiver, il ferait moins de dégâts et il existe des produits non toxiques comme le Moxidectine. Mais aussi autres dangers: les pesticides, résidus de PCB et compagnies…;le trafic routier; le vieillissement des vergers; l'urbanisation quoique les haies entourant les jardins des particuliers offrent souvent un abri et nourriture; la suppression des prairies, des haies vives bien qu'aujourd'hui, la réglementation oblige les fermiers qui détruisent une haie à replanter; la fouine qui entre dans les nids, mange œufs et petits.

Les remèdes: Arrêter l'ivermectine! Planter des saules, des fruitiers. Laisser des zones d'herbes (par ex le long des rivières). Poser des nichoirs. Pour les nichoirs, on peut utiliser des caisses à vin  mais il faut placer un tuyau en PVC à l'entrée de 15 cm de diamètre de 50 cm de long (pas sûre) coupé à 45 degrés pour empêcher la fouine d'entrer! »

 

 

 CHOUETTE EFFRAIE ( Tyto alba)

 

Glané sur le site de la Ligue de Protection des oiseaux :

 

« De la taille d’une corneille, de 33 à 35 cm, cette chouette très pâle est caractérisée par le disque facial blanc en forme de cœur, les yeux noirs, le dessous roux doré pâle, finement pointillé, le dessus non rayé et l’absence d’aigrettes.

A l’origine oiseau rupestre (rochers, falaises), l’Effraie est devenue un oiseau familier de l’homme qui témoigne une préférence marquée pour les vieilles bâtisses (grange, église, moulin, ruines, château) situées près des champs de cultures, des prairies, des vergers et des marais.

Elle évite les arbres touffus et les forêts, se cantonnant dans les plaines et les collines. Les zones incultes lui sont cependant très favorables (chasse) et sa pénétration au cœur des villes  se fait à la faveur des vieux édifices.

Chassant surtout la nuit, l’Effraie capture principalement des campagnols et des musaraignes, alors que ces dernières sont généralement dédaignées par les autres oiseaux de proie nocturnes. La consommation quotidienne moyenne de l’adulte est estimée à 100 grammes. Mais si l’oiseau doit suppléer par d’autres  proies au manque temporaire de petits rongeurs ou si la chasse en espaces découverts est devenue impossible (nuits orageuses ou hivers rigoureux), ce seront les petits habitants des étables, des remises et des granges qui combleront accessoirement le déficit alimentaire normal : souris domestiques, rats noirs et bruns, moineaux domestiques et étourneaux. Les pigeons n’ont eux, rien à craindre.

Beaucoup d’oiseaux meurent de faim pendant les hivers rigoureux et neigeux car ils sont sensibles au froid et à l’humidité. Les nuits pluvieuses les empêchent de chasser au-dehors avec succès. Si une couche neigeuse inférieure à 3 cm favorise la capture des petits rongeurs, les mortalités massives sont causées par un enneigement supérieur à 7 cm durant plus d’une semaine, les micro-mammifères circulant alors à l’abri de la neige.

Reproduction : 4 à 7 œufs, une à deux fois par an

Couvaison : 30 à 34 jours

Séjour au nid : 10 semaines

Répartition : toute l’Europe, sauf en Russie et en Scandinavie

Statut en Région Wallonne : strictement protégée »

 

 La Mésange bleue

 

Glané sur le site de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux :

 

« La Mésange bleue est l’une des espèces les plus communes chez nous, visitant nos jardins, même en pleine ville, attirée par le déplacement  de nichoirs sélectifs ou de mangeoires en période hivernale.

Ce petit acrobate révèle immédiatement son identité au premier coup d’œil par de belles couleurs bleues, vives et délicates, qui s’étendent sur les ailes, la queue et la nuque et qui lui donnent une touche de cobalt à la calotte crânienne.

Commensale de la Mésange charbonnière, moins forte qu’elle mais certainement plus agressive, plus vive et plus nerveuse, elle en a les allures et les mœurs. Ces deux mésanges ne se gênent guère et on les rencontre très souvent côte à côte.

Cependant, leur régime alimentaire n’est pas exactement pareil : la Mésange bleue cherche davantage l’insecte et sa quête obstinée la mène en des milieux que néglige la Charbonnière.

On la voit plus souvent dans le feuillage et jusqu’aux fines extrémités des rameaux qu’elle agrippe fermement, dans les positions les plus acrobatiques.

Au printemps, la Mésange bleue visite souvent les arbres à fleurs (saules, noisetiers, chênes, ormes, pommiers et poiriers) pour y chasser les insectes tout en s’intéressant aussi aux anthères florales et aux tendres bourgeons.

La consommation d’invertébrés, d’araignées, de larves et d’insectes divers, si persévérante qu’elle soit, ne saurait pourtant suffire en toute saison : un appoint végétal est nécessaire à son régime alimentaire. La Mésange bleue se tourne alors vers les fruits, les semences et les baies; elle descend peu à terre, sauf pour se rabattre sur quelques graines vertes de graminées. Par ailleurs, elle est aussi carnivore que sa grande parente, fréquentant comme elle les tables de nourrissage en hiver, se délectant de lard gras non salé et picorant vivement les boules de graisses suspendues à son intention.

 

 

 

Participation à la foire aux plantes du 18 mai

 Le stand PCDN sera présent lors de la foire aux plantes du 18 mai dans l'église Saint-Vaast à Fontaine-l'Evêque.

Une animation aura pour thème comment favoriser la biodiversité dans son jardin




Images de la journée de l'arbre du 18 novembre 2023