18 mai: Foire aux plantes: exposition PCDN de photos, peintures, posters: André BUZIN


 Trois peintures du grand artiste André BUZIN ont été exposées. Ces oeuvres ont été reproduites sur les timbres belges

Pour en savoir un peu plus:

La chouette chevêche d’Athena (Athene Noctua)

Résumé d’une conférence donnée par Paul Michaux en 2008:

« La chevêche est la plus petite des chouettes, à peine plus grosse qu'un merle!

Que mange-t-elle? des belettes, campagnols, mulots, taupes mais aussi des lombrics, de nombreux insectes. Son milieu de vie: près des fermes car il y a des rongeurs, près des haies bocagères, dans les vergers haute tige, saules têtards, près des prairies en particulier quand il y a des vaches (car elle mange des insectes qui vivent dans les bouses)

Pour nidifier, elle recherche les arbres creux comme les vieux pommiers, les vieux saules mais aussi les granges, même des tas de bois à proximité de prairies, de haies, de bocages pour trouver sa nourriture.

Le problème: aujourd'hui, il y a de moins en moins d'arbres morts, on ne renouvelle pas assez les vieux vergers, on ne remplace pas les arbres morts et tombés, on laisse rarement des bâtiments à l'abandon, on calfeutre tout. C'est ainsi qu'on est amené à placer des nichoirs. Mr Michaux a réalisé un inventaire des nids en 2008 sur Leernes qui en comportent assez bien

La ponte a lieu en avril, mai, l'éclosion en juin, juillet, et l'envol en août, mais les petits restent encore quelques mois dépendants de leurs parents.Pour la pérennité de l'espèce, il faut 2,35 jeunes par nid et à Leernes en 2008, on est un peu au-dessus. Les petits sont vulnérables car quand ils sortent du nid, ils tombent puis remontent à 'aide des griffes et bec, puis retombent…Attention: quand vous voyez un jeune sur le sol, surtout ne pas le ramener chez vous: posez –le plus haut sur l'arbre

Les dangers: Certains vermifuges comme l'ivermectine: ce vermifuge se retrouve dans les bouses de vache et tuent tous les insectes qui y vivent comme le bousier, le minotaure (en voie de disparition)… La chouette qui mange ces insectes est alors contaminée… Le pire, il existe des alternatives: s'il était utilisé en hiver, il ferait moins de dégâts et il existe des produits non toxiques comme le Moxidectine. Mais aussi autres dangers: les pesticides, résidus de PCB et compagnies…;le trafic routier; le vieillissement des vergers; l'urbanisation quoique les haies entourant les jardins des particuliers offrent souvent un abri et nourriture; la suppression des prairies, des haies vives bien qu'aujourd'hui, la réglementation oblige les fermiers qui détruisent une haie à replanter; la fouine qui entre dans les nids, mange œufs et petits.

Les remèdes: Arrêter l'ivermectine! Planter des saules, des fruitiers. Laisser des zones d'herbes (par ex le long des rivières). Poser des nichoirs. Pour les nichoirs, on peut utiliser des caisses à vin  mais il faut placer un tuyau en PVC à l'entrée de 15 cm de diamètre de 50 cm de long (pas sûre) coupé à 45 degrés pour empêcher la fouine d'entrer! »

 

 

 CHOUETTE EFFRAIE ( Tyto alba)

 

Glané sur le site de la Ligue de Protection des oiseaux :

 

« De la taille d’une corneille, de 33 à 35 cm, cette chouette très pâle est caractérisée par le disque facial blanc en forme de cœur, les yeux noirs, le dessous roux doré pâle, finement pointillé, le dessus non rayé et l’absence d’aigrettes.

A l’origine oiseau rupestre (rochers, falaises), l’Effraie est devenue un oiseau familier de l’homme qui témoigne une préférence marquée pour les vieilles bâtisses (grange, église, moulin, ruines, château) situées près des champs de cultures, des prairies, des vergers et des marais.

Elle évite les arbres touffus et les forêts, se cantonnant dans les plaines et les collines. Les zones incultes lui sont cependant très favorables (chasse) et sa pénétration au cœur des villes  se fait à la faveur des vieux édifices.

Chassant surtout la nuit, l’Effraie capture principalement des campagnols et des musaraignes, alors que ces dernières sont généralement dédaignées par les autres oiseaux de proie nocturnes. La consommation quotidienne moyenne de l’adulte est estimée à 100 grammes. Mais si l’oiseau doit suppléer par d’autres  proies au manque temporaire de petits rongeurs ou si la chasse en espaces découverts est devenue impossible (nuits orageuses ou hivers rigoureux), ce seront les petits habitants des étables, des remises et des granges qui combleront accessoirement le déficit alimentaire normal : souris domestiques, rats noirs et bruns, moineaux domestiques et étourneaux. Les pigeons n’ont eux, rien à craindre.

Beaucoup d’oiseaux meurent de faim pendant les hivers rigoureux et neigeux car ils sont sensibles au froid et à l’humidité. Les nuits pluvieuses les empêchent de chasser au-dehors avec succès. Si une couche neigeuse inférieure à 3 cm favorise la capture des petits rongeurs, les mortalités massives sont causées par un enneigement supérieur à 7 cm durant plus d’une semaine, les micro-mammifères circulant alors à l’abri de la neige.

Reproduction : 4 à 7 œufs, une à deux fois par an

Couvaison : 30 à 34 jours

Séjour au nid : 10 semaines

Répartition : toute l’Europe, sauf en Russie et en Scandinavie

Statut en Région Wallonne : strictement protégée »

 

 La Mésange bleue

 

Glané sur le site de la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux :

 

« La Mésange bleue est l’une des espèces les plus communes chez nous, visitant nos jardins, même en pleine ville, attirée par le déplacement  de nichoirs sélectifs ou de mangeoires en période hivernale.

Ce petit acrobate révèle immédiatement son identité au premier coup d’œil par de belles couleurs bleues, vives et délicates, qui s’étendent sur les ailes, la queue et la nuque et qui lui donnent une touche de cobalt à la calotte crânienne.

Commensale de la Mésange charbonnière, moins forte qu’elle mais certainement plus agressive, plus vive et plus nerveuse, elle en a les allures et les mœurs. Ces deux mésanges ne se gênent guère et on les rencontre très souvent côte à côte.

Cependant, leur régime alimentaire n’est pas exactement pareil : la Mésange bleue cherche davantage l’insecte et sa quête obstinée la mène en des milieux que néglige la Charbonnière.

On la voit plus souvent dans le feuillage et jusqu’aux fines extrémités des rameaux qu’elle agrippe fermement, dans les positions les plus acrobatiques.

Au printemps, la Mésange bleue visite souvent les arbres à fleurs (saules, noisetiers, chênes, ormes, pommiers et poiriers) pour y chasser les insectes tout en s’intéressant aussi aux anthères florales et aux tendres bourgeons.

La consommation d’invertébrés, d’araignées, de larves et d’insectes divers, si persévérante qu’elle soit, ne saurait pourtant suffire en toute saison : un appoint végétal est nécessaire à son régime alimentaire. La Mésange bleue se tourne alors vers les fruits, les semences et les baies; elle descend peu à terre, sauf pour se rabattre sur quelques graines vertes de graminées. Par ailleurs, elle est aussi carnivore que sa grande parente, fréquentant comme elle les tables de nourrissage en hiver, se délectant de lard gras non salé et picorant vivement les boules de graisses suspendues à son intention.