Dimanche 6 mai: le Rhin à vélo






Dans le cadre du printemps de la mobilité

Conférence illustrée: le Rhin à vélo, chronique d’un voyage par Mr Freddy GUIDE.

Cette conférence sera suivie par un débat sur le thème de la mobilité en Belgique et ailleurs.

« La conférence reflète les images d'un voyage singulier, à vélo, qui propose une alternative aux voyages riches en rejet de dioxine de carbone dans l'atmosphère. Un séjour soucieux du respect de l'environnement et qui privilégie la rencontre avec l'autre. Une plongée au cœur d'une région avant-gardiste en matière de production d'énergies alternatives tel Fribourg et son quartier Vauban qui préfigure la cité de demain. Une ville parmi d'autres qui parvient peu à peu à s'émanciper des énergies fossiles. Une ville, comme nous en avons visité beaucoup, qui a éradiqué son engorgement automobile en offrant un éventail de modes de transport à des prix attractifs. Des politiques intelligentes menées depuis de nombreuses années qui ont fait prendre conscience à chacun que nous étions à la fin du « tout au pétrole » mais surtout que le consumérisme à tout crin était source de nuisances néfastes pour l'atmosphère et l'espèce humaine. »F.G.

Date : dimanche 6 mai à 13H30

Lieu : Pavillon Vert, espace de l’Abbaye d’Aulne (à confirmer)

Conférence suivie par une balade nature en vélo

Organisateurs : le PCDN et le GRACQ

A emporter pour la balade: son vélo, des vêtements appropriés, son gilet fluo et des jumelles

Participation gratuite

Batraciens 2012











Comme chaque année, des bénévoles se relaient depuis février pour aider grenouilles, crapauds, tritons...à traverser nos routes.

Comme chaque année, ces amphibiens sont très très nombreux à la rue Albert Ier aux abords de l'étang de la Clairière, sur le territoire de Landelies à la limite de Leernes , à proximité de St Exupéry.
Vidéos:




Si vous voulez les aider:merci de ralentir aux endroits où ils traversent. Si vous les aidez à traverser, n'oubliez pas de veiller à votre sécurité: gilet fluo, soyez à plusieurs...

Autres conseils:

Ceci dit, les nouvelles de Natagora sont assez mitigées pour cette année. Voici le contenu d'un mail envoyé par Mr Laudelout:

"Vous vous êtes probablement rendu compte que cette année est loin d'être géniale pour nos amis les amphibiens... et aussi pour les sauveteurs qui sont sur le qui-vive depuis longtemps.
La plupart des groupes aboutissent au mieux à des résultats en demi-teinte, mais parfois, c'est carrément catastrophique ! Le fichier pdf ci-joint reprend des graphiques chronologiques qui ont été réalisés sur base des données encodées lundi dernier sur le portail www.batraciens.be

Il est assez habituel que les amphibiens présentent d'assez fortes variations de populations d'une année à l'autre, dans le long terme, ce n'est pas trop préjudiciable : les femelles de crapauds ou de grenouilles ne pondent pas chaque année mais tous les deux ou trois ans... Les femelles qui n'ont pas migré cette année sont donc en train d'accumuler des réserves pour les prochains printemps.

La situation actuelle est pourtant assez exceptionnelle : d'une part, l'hiver a été d'abord doux (les animaux n'entrent pas en hivernation et continuent d'utiliser leurs réserves) puis excessivement froid (les animaux qui ne sont pas suffisamment bien cachés peuvent mourir à cause du gel). Ensuite la fin de l'hiver est très sèche : peu de nuits favorables à la migration (éventuellement, la migration a lieu vers la fin de la nuit lorsque l'humidité tombe, ce qui n'est pas plus mal pour les animaux mais qui a pour conséquence qu'ils passent inaperçus lors de ramassage manuel... Cela n'explique pas les cas de déclins lorsqu'il y a des bâches avec des seaux)

Le pire, c'est que la météo des deux prochaines semaine ne prévoit aucune goutte de pluie ! Il est probable qu'une partie des animaux qui n'ont pu rejoindre leur site de reproduction sont en standby, mais il est vraiment hasardeux de prévoir ce qui va se passer... On peut toutefois s'attendre à voir encore du passage aller, avec les derniers arrivants qui croiseront certainement le gros des retours.

Il existe historiquement, des situations similaires à celle que nous connaissons actuellement : Ainsi, en 1996, sur le site du Moulin de Warnant (vallée de la Meuse au sud de dinant) André Feret rapporte que 40 % des crapauds sont passés après le 8 avril, avec une pause dans les migrations à partir du 26 mars. Au Champ de Pallandt (BW) et au champ Mahau tout proche, la migration ne s'est terminée que vers le 20 avril, avec la majorité des animaux qui sont passés après le 6 avril !"

40468 Nombre de batraciens sauvés depuis le début de l'opération sur 38 sites


Résumé de la conférence: les bourdons, un monde méconnu















"Les bourdons, un monde méconnu", conférence par Mr JC Verhaeghe

Les bourdons sont soit solitaires soit sociaux.

Ils représentent un poids économique très important car ils sont d'excellents pollinisateurs qui peuvent polliniser aussi en serres. Dès lors, on les élève de façon industrielle, surtout en Flandre. Les propriétaires de serres louent des nids. Un tiers des tomates est pollinisé par les bourdons. Et là où on les utilise, il est évidemment interdit d'utiliser des pesticides. Les agriculteurs recourent alors aux insectes auxiliaires.

Dans la nature, on compte 4 ou 5 nids par hectare.

On recense 250 espèces dans le monde. On les différencie très difficilement.

Ils vivent dans l'hémisphère nord, jusque dans l'arctique. Ils peuvent butiner en dessous de 5°. Leur niche écologique est donc le froid car ce sont des animaux à fourrure qui, comme nous, peuvent réguler leur température. La femelle couve ses œufs!

Ils font partie de la famille des apidae. Leur nom: bombus.

Leurs colonies sont petites: de 10 à 100 individus dans le sol, ou dans des murs, ou des nichoirs (ils apprécient la chaleur d'un nid d'oiseau inoccupé)….

Mr Verhaeghe les a étudiés en labo. Pour cela, il faut une température de 29° et un taux très élevé d'humidité.

Leur ruche est éternelle: elle change de reine régulièrement. Seule la reine, ( les femelles fécondées), va survivre en hiver: elle couve son œuf et a une réserve de miel. Elle creuse son abri en juillet – août, sort au printemps. Elle donne naissance à des ouvrières stériles puis en été, à des mâles pour la reproduction. Ceux-ci ne vivent pas dans la colonie, établissent leur territoire souvent dans les arbres. Ils s'accouplent dans les arbres.

Seules les femelles piquent: leur piqûre est terrible mais ce sont des insectes pacifiques. Il existe du miel de bourdons.

Les fonctions des ouvrières varient avec l'âge: d'abord, les plus jeunes élèvent les larves, nettoient et les plus vieilles butinent. Il y a un équilibre constant entre elles, en fonction du pollen rapporté. 5 soigneuses pour une butineuse. Car butiner demande beaucoup d'énergie, notamment pour réguler sa T° (30°)

Leurs glandes produisent quantité de phéromones, messages chimiques complexes, étudiés en labo. Par ex, quand un bourdon visite une fleur, il indique que celle-ci ne contient plus de pollen et la phéromone est efficace durant 40 minutes!

On pense qu'ils volent à au moins 200 ou 300 m de la ruche mais pas à moins.

Au sein d'une même colonie, chaque butineuse a ses préférences: une fleur préférée et souvent, une deuxième ou une troisième.

Ils savent reconnaître l'odeur des fleurs.

Les bourdons se reconnaissent entre eux ainsi que les autres abeilles grâce aux phéromones. Mr Verhaeghe nous explique la complexité de la recherche, notamment en labo.

Résumé de la conférence: les abeilles sauvages






"Les abeilles sauvages et les aménagements qui leur sont favorables", conférence par Mr N. Vereecken et P.Colomb

Dans le monde, il y a de nombreuses variétés d'abeilles. L'abeille de ruche fait partie des apis (7 espèces):c'est l'apis mellifera. Certaines font des nids et retournent à l'état sauvage. L'apis dorsata géante d'Asie fait des grands nids. Marronnage: abeilles semi-domestiques retournées à l'état sauvage.

Les autres sont des abeilles sauvages: 20000 espèces dont 380 en Belgique.

Elles sont solitaires pour la plupart.

1) Les abeilles terricoles qui font leur nid dans le sol: la majorité

Elles pondent 6 à 10 œufs et après meurent. Les femelles creusent dans le sol, elles font un sac rempli de pollen et déposent l'œuf au-dessus. Parfois, il y a de réelles bourgades: plusieurs femelles font leur nid les unes à côté des autres. Parfois, il s'agit de tumulus.

Les guêpes ne sont pas des abeilles: elles sont carnivores. En Belgique , nous avons des frelons indigènes mais le frelon asiatique arrive. Les guêpes sont des prédateurs des abeilles.

L'ancêtre de l'abeille est une guêpe.

2) Les abeilles maçonnes.

Chez nous: l'osmie rousse qui pond dans des tiges creuses. Elle cloisonne son nid avec de la boue. Il existe des nichoirs à installer dans le jardin.

3) Les abeilles hélicicoles qui pondent dans les coquilles d'escargots vides. L'osmie bicolore chez nous. Comportement inné.

4) Les abeilles rubicoles pondent dans des tiges creuses

5) Les abeilles coupeuses de feuilles: elles réalisent des cigares où elles accumulent du pollen, de la résine. D'autres coupent les pétales de fleurs.

6) Les abeilles coucous: parasites qui pondent dans les nids des autres. Elles ne récoltent pas de pollen. Chez nous: melecta, nomada

Importance de sauvegarder la biodiversité.

Les abeilles sauvages, souvent, ne récoltent le pollen que de certaines fleurs, voire pour certaines, d'une seule variété (comme l'andrena florea), au contraire de l'apis mellifère. Dès lors, quand certaines fleurs disparaissent les abeilles qui les pollinisent disparaissent aussi! (et inversément)

C'est le cas de l'andrena hattorfiana qui a décliné: elle faisait un pollen rose

Il peut y avoir une certaine compétition entre l'abeille de ruche et les abeilles sauvages, plus fragiles au vu de leur spécialisation. L'introduction de ruches peut perturber les abeilles sauvages. La quasi-disparition du coquelicot a entraîné le déclin de nombreuses espèces. Elles ont souvent des micro-habitats particuliers.

Pour qu'une espèce survive, il faut se poser ces questions:

1) Ont-elles suffisamment de ressources alimentaires?

2) Ou des hôtes potentiels pour les abeilles parasites?

3) Ont-elles du matériel pour construire leur nid?

4) Y a-t-il des sites de nidification?

Elles sont des alliées importantes des agriculteurs car 84 % des cultures dépendent des pollinisateurs. Plus il y a d'espèces différentes pour polliniser, plus la récolte est importante. Les abeilles sauvages peuvent avoir des rendements plus élevés que l'apis. Or, les pesticides sont redoutables pour les pollinisateurs.

On estimait en 2007 la valeur économique des abeilles à 153 milliards d'€!

Les bourdons sont les plus efficaces.

Elles sont peu agressives sauf les coucous.

Cas d'une orchidée qui prend l'apparence d'une abeille pour attirer les mâles. Si l'espèce qui féconde disparaît, la fleur disparaît!

Toutes les abeilles sont en déclin. Causes:

  • Perte des habitats (pour 50%)
  • Facteurs intrinsèques (25%)
  • Changement de la flore (22%)
  • Changement climatique (2%)
  • Les pesticides
  • Evolution de l'agriculture: monocultures
  • Fragmentation des habitats
  • Diminution de la flore sauvage
  • Entretien des bords de route
Protection:

47 espèces sont protégées en Wallonie

  • Nécessité de conserver des espaces protégés
  • Fauchage tardif
  • Changement des pratiques de jardinage
  • Dans le cadre du plan Maya, penser aux abeilles sauvages
  • Favoriser au jardin, dans les parcs, des floraisons les plus longues possibles
  • Favoriser les espèces indigènes comme le lierre
  • Haies libres et bosquets
  • Plantation d'aubépine, d'arbres fruitiers, de cornouiller, de plantes condimentaires, de jacinthe, digitale, ail des ours, centaurées…

Un site:

http://www.alterias.be/fr/liste-des-plantes-invasives-et-des-plantes-alternatives/les-plantes-alternatives

Les prés fleuris

1) d'annuelles: il faut retravailler le sol, semer en surface, passer le rouleau. Aucun engrais. A renouveler chaque année.

2) Si mélanges d'annuelles, de bisannuelles et de vivaces, seules les vivaces restent

3) Mélange de graminées peu envahissantes, plantes vivaces et quelques annuelles

Comment informer les agriculteurs? voir les cahiers de l'agriculture

Lienhttp://agriculture.wallonie.be/apps/spip_wolwin/article.php3?id_article=158

Et ceci, très très intéressant:

http://agriculture.wallonie.be/apps/spip_wolwin/IMG/pdf/370780_Aides_a_l_agriculture_14_OK.pdf

Pour les nids à insectes: attention aux parasites: les nettoyer

http://bee-o-topic.be/attachments/File/Voorstelling_Frans_LR.pdf

le métro de Charleroi


Petite info pratique: Charleroi a son nouveau métro
http://www.terreencommun.be/dossiers/charleroi-un-nouveau-metro-depuis-ce-27-fevrier

http://www.metrocarolo.be/cms/

Avis aux Fontainois qui vont à Charleroi.LienPrendre le métro = moins de CO2, moins d'embouteillage, pas de souci de parking, occasion de discuter avec un(e) voisin(e), possibilité de regarder la nature autour de vous car entre Fontaine et Marchienne, on peut faire parfois de belles observations (faisans, lapins, oiseaux...)